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Un contrôleur pour rendre les robots électriques « intelligents »

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Vitibot

Un contrôleur pour rendre les robots électriques « intelligents »

Le Vitidrive, made in VitiBot, est un contrôleur rendant les machines et outils viticoles électriques intelligents, pour une robotique unique. Il a été cité au Sima Innovation Awards.

De conception totalement interne, ce contrôleur facilite l’intégration de tout actionneur électrique dans le robot Bakus. Constitué de composants électroniques à la pointe, d’un boîtier en aluminium ultrarésistant (étanche IP66), le Vitidrive est associé à chaque moteur électrique présent sur le robot et à chaque outil électrique. Il transforme ainsi un simple moteur électrique classique en un moteur...

01/07/2021 - 08:57

Quelles sont les meilleures innovations en matériel viticole pour les vignerons italiens?

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Foire Enovitis in Campo

Quelles sont les meilleures innovations en matériel viticole pour les vignerons italiens?

L’Assistant Plote Vignoble (VPA) permet d’automatiser le positionnement de l’outil de désherbage mécanique par rapport aux rangs

En Italie, Enovitis in campo est un salon de plein air avec des démonstrations de solutions entièrement dédié aux technologies viticoles (plantation de vignes, protection phytosanitaire et nutrition, gestion des sols, gestion de la canopée, récolte, les plus modernes tracteurs spécialisés, systèmes d'irrigation, de gestion et de valorisation de la biomasse, de contrôle et de détection pour la viticulture de précision...)

Chaque année, un jury décerne des prix des meilleures innovations. Pour cette édition, Braun VPA de Braun décroche la « Technology Innovation Award Enovitis in Campo 2021 ». L'équipement avait reçu un prix lors du Vinitech 2018. 

Sur un tracteur équipé, Braun VPA (Vineyard Pilot Assistant) est un système d'auto-positionnement des accessoires qui permet au vigneron de rester concentré uniquement sur la conduite tandis que le système gère le fonctionnement de l'équipement pendant le travail.

En outre, grâce à un système de collecte des données opérationnelles dans l'appli pour vignoble numérique Vineyard Cloud, la machine permet le traçage des activités et l’optimisation de la gestion logistique et qualitative des opérations viticoles futures.

 

Deux tracteurs récompensés

Parmi les solutions signalées par le Comité technico-scientifique d’Enovitis in Campo en tant que nouvelles tehnologies on retrouve également:

  • Le Saving System d'Agrimix, un système de régulation électronique qui permet de localiser la distribution d’engrais de manière sélective

  • Le projet Dr.ag.on de Spektra Agri, qui prévoit l'utilisation de drones pour le suivi de précision (les photos prises atteignent la définition de 1cm/pixel) et le traitement spécifique des vignobles, adapté aux caractéristiques de chaque parcelle.
     
  • La nouvelle série Landini Mistral2 d'Argo Tractors, équipée d'un nouveau moteur respectant les normes d’émissions européennes Stage V, ne renonce pas pour autant à la visibilité et aux outils de diagnostic à distance.

La gamme compacte de tracteur Landini passe au Stage V

  • Le porte-outils inter-rangs de Sicma qui peut être monté devant ou derrière le tracteur et permet d'installer la meilleure combinaison d'outils pour assurer différents travaux dans le même passage)
     
  • LeTRG 10900R surbaissé d'Antonio Carraro, un tracteur spécialisé avec roues différenciées et un centre de gravité abaissé, conçu pour travailler sur de fortes pentes latérales (jusqu'à 35°).

TGF 10900 R - Tracteur fruitier à centre de gravité bas d'Antonio Carraro

  • L'Attrezzo 65 Livio Rapid de Mollificio Bortolussi, un outil qui facilite le montage du crochet Livio (l'un des crochets pour attacher le tuteur au fil le plus utilisé dans les vignobles italiens) et en garantit la durée et la stabilité, ainsi que l’installation rapide et sûre.
     
  • Le piège automatique à phéromones d'Isagroqui mise  sur l'observation "intelligente", basée sur un système expérimental de reconnaissance d'images, qui permet le suivi automatique et accessible à distance des espèces d'insectes capturées. 
02/07/2021 - 10:53

Les buses s’adaptent à la densité du couvert et au feuillage

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Smart-Apply

Les buses s’adaptent à la densité du couvert et au feuillage

Cet article de Viti Leaders de mai-juin 2021 vous est proposé gratuitement et dans son intégralité. Bonne lecture ! Pour vous abonner, RV sur notre e-kiosque.


Le dispositif Intelligent Spray Control System, tout droit venu des États-Unis, a reçu une médaille d’or dans la catégorie sols et cultures au Sima Innovation Awards.

Il s’agit d’un système de pulvérisation précise basé sur le Lidar qui identifie avec précision la densité du couvert et du feuillage, puis contrôle chaque buse individuellement.


Le Smart-Apply Intelligent Spray Control SystemTM s’adapte à tout pulvérisateur à jet d’air.Il identifie avec précision la densité du couvert et du feuillage, puis contrôle chaque buse individuellement afin d’obtenir une pulvérisation précise en fonction de la densité.
Ce système peut contrôler jusqu’à 20 buses par côté tout en balayant 120 000 points par seconde avec une précision de 0,5 mm par balayage. Le système indique également à l’opérateur où il a pulvérisé pendant la pulvérisation en utilisant les superpositions de Google Maps. Ainsi :

  • Il empêche de pulvériser la même rangée deux fois.
  • Il peut cibler les plantes ou les arbres à pulvériser en fonction des sélections de l’utilisateur, comme la hauteur, la largeur ou la densité minimales des arbres.
  • Il peut compter et inventorier les arbres par taille pendant la pulvérisation et les enregistrer dans une base de données dans le cloud.
  • Il peut comparer les cartes thermiques de densité des pulvérisations précédentes.
  • Il peut suivre la densité par rangée ou par champ en fonction du rendement.
  • Il fournit des cartes de couverture pour les rapports gouvernementaux.

Les autres utilisations sont l’éclaircissage chimique à taux variable basé sur la densité des fleurs et la fertilisation liquide à taux variable basée sur la densité des plantes/arbres en temps réel ou historique.

 

Article paru dans Viti Leaders n°461 de mai-juin 2021

05/07/2021 - 13:33

Le tracteur autonome Bakus au travail dans les vignes

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Vitibot

Le tracteur autonome Bakus au travail dans les vignes

Désormais commercialisé dans une version industrielle, le robot tracteur enjambeur Bakus conçu par la société Vitibot a ses premiers adeptes. Yannick Robiglio, viticulteur en Provence, est l’un d’entre eux. Il l’utilise pour le travail du sol interceps. Dans un avenir proche, le robot électrique et autonome sera capable de réaliser la pulvérisation et le rognage.

En 2018, la société champenoise Vitibot présentait au public le prototype de son robot tracteur enjambeur électrique et autonome. Depuis, les vignerons curieux ont pu suivre ses évolutions techniques, le voir circuler dans...

15/07/2021 - 08:56

Une ceinture connectée pour avertir des chutes

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Groupama Rhône-Alpes Auvergne a fait tester différents dispositifs d'alarme du travailleur isolé (DATI) auprès d’un panel d’agriculteurs. Parmi eux la ceinture, le badge et la montre.

La ceinture est très rapidement apparue comme l’objet le plus adapté aux activités des agriculteurs. Très robuste et étanche, elle laisse totalement libre de ses mouvements pour travailler, explique Groupama

En partenariat avec l’entreprise Geosecure, Groupama lance sa ceinture connectée.

La ceinture s’active lorsqu’on la porte et s’éteint lorsqu’on l’enlève. Aucun risque d’oubli. Les alertes, géolocalisées en temps réel, se déclenchent dans les cas de chute, d’une mobilisation prolongée (10 min) ou par le porteur (bouton SOS). Les alertes sont dirigées vers un centre de téléassistance disponible 24/24 et 7j/7. 

Autonomie :40 heures. Poids : 220 grammes. Carte Sim fonctionnant avec un réseau minimum GPRS.

La ceinture connectée est commercialisée à un tarif mensuel de 39,90 € HT/mois, comprenant la location de la ceinture et l’abonnement au service de téléassistance.
Elle n’est, pour le moment, disponible qu’auprès des conseillers agricoles de Groupama Rhône Alpes Auvergne.

Une ceinture connectée pour avertir des chutes

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Groupama

Une ceinture connectée pour avertir des chutes

15/07/2021 - 10:13

Comment le Château de Rouillac appréhende la conversion bio

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Ça se passe à… Bordeaux

Comment le Château de Rouillac appréhende la conversion bio

Au château de Rouillac (33), on nouvel intercep récemment développé MCV Belly (Chateau de Rouillac)

Jean-Christophe Barron est le directeur technique du Château de Rouillac situé dans l’appellation de Pessac Léognan dans le Bordelais. Pour assurer la transition vers l’agriculture biologique, un nouveau pulvérisateur a été acheté pour traiter sept rangs à la fois en confiné. La gestion mécanique de l’enherbement est quant à elle maîtrisée depuis plus de dix ans. Mais il y a toujours des choses à améliorer comme en témoigne Jean-Christophe Barron.

 

Intercep rotatif MCV Belly  (Chateau de Rouillac) En ce moment, nous testons un nouvel intercep récemment développé par une entreprise dont nous apprécions beaucoup de travail et les hommes : MCV Belly. Ils ont l’esprit paysan. Leurs outils sont bien pensés, solides et pratiques.
L’outil intercep en question est rotatif, équipé de couteaux d’ensileuse.
Sur les premiers hectares travaillés, le résultat est très bon ; même sur un couvert dense, les racines des herbes sont bien mises à jour. C’est ce que nous recherchons, car ici dans le Bordelais, il n’est pas rare que les adventices qui n’ont pas été assez bougées par l’intercep repiquent après un épisode pluvieux.   

Sur le tracteur interligne dans les vignes à 1,5 mètre, l’intercep est combiné avec un rouleau avec des écailles inversées breveté par MCV Belly.

Si on adopte cet équipement, cela nous permettrait en un seul passage de gérer l’enherbement d’un rang complet : désherbage mécanique sous deux demi-rang et « tonte » dans l’interrang. C’est une des façons que nous avons identifié pour rationaliser le temps de travail de l’équipe vigne et le parc des tracteurs.

Rang de vigne avant le désherbage mécanique avec l'intercep MCV Belly au château de Rouillac    Rang de vigne après le désherbage mécanique avec l'intercep MCV Belly au château de Rouillac

Depuis un an, le château de Rouillac a entamé une conversion vers l’agriculture biologique. Mais cela fait plus de dix ans que nous pratiquons du désherbage mécanique donc sur ce point la certification ne nous challenge pas directement. Indirectement c’est autre chose ! Qui dit bio dit plus de passages pour les traitements. Alors tout est a réorganiser et à rationnaliser, en maintenant les coûts de production.

Le cheval fait partie de l’équation… Il y a quelques années, je n’aurai jamais pensé dire cela.
 

Un percheron pour le travail du sol dans les vignes étroites

Sur la moitié de la propriété qui compte 28 hectares, les vignes sont plantées à un mètre. Jusqu’à il y a peu, nous utilisions l’enjambeur pour entretenir le cavaillon. Désormais c’est Titan qui s’en charge ! Laurent Cisneros, propriétaire du Château de Rouillac et passionné d’équitation, m’avait prévenu dès le début de l’aventure : un jour il y aurait des chevaux dans les vignes.

Laurent Cisneros, propriétaire du Château de Rouillac et passionné d’équitation Depuis au moins trois générations dans la famille, nous travaillons dans les vignes, et je suis la seule qui finalement n’avait jamais connu le travail avec un cheval. De prime abord, cette idée ne m’enchantait pas plus que ça. J’ai changé d’avis !

En progressant sur la confection des outils aratoires avec un ferronnier voisin qui cultive lui aussi des vignes nous constatons que le cheval fait du très bon travail, parfois dans des conditions de sol dans lesquelles aucun enjambeur ne pourrait travailler. Et Titan se révèle plus rapide ! Pour le décavaillonage, il travaille à 3 km/heure alors que les enjambeurs sont à moins de 2km/h.

Le château est équipé d’écuries, l’arrivée de notre percheron Titan n’a pas nécessité d’investissement dans des bâtiments. L’approvisionnement en nourriture et les soins sont aussi gérés au niveau des écuries. Dans le cadre que je viens de décrire, Titan est un choix financièrement pertinent. Le cheval nous évite d’investir dans un nouvel enjambeur, très onéreux d’achat et d’entretien.

A gauche, Titan le cheval percheron du château de Rouillac (Chateau de Rouillac)

Optimiser la pulvérisation pour être réactif tout en maintenant les coûts de production

En saison, les enjambeurs qui sont déjà au château sont donc en priorité utilisés pour le rognage et pulvérisation. Pour réussir en bio, il faut pouvoir traiter toutes les vignes en une journée. J’entends par là une journée raisonnable de travail. Nous le faisons en 6 heures sans avoir acheté de nouveau tracteur, ni recruter un nouveau chauffeur. Comment ? Grâce à une nouvelle cellule de pulvérisation. Pour la conversion bio, nous avons dirigé les investissements sur le poste pulvérisation.

Nous avons acheté un pulvérisateur confiné à 7 rangs conçu par la société MCV Belly et un mélangeur de produits phytosanitaires. En bio il faut être réactif, nous souhaitions donc optimiser le remplissage et éviter de gérer des problèmes de buses bouchées par des dépôts de soufre mal incorporé. Avec cet équipement, l’équipe vigne gagne du temps et du confort de travail.

Vue aérienne du château de Rouillac dans l'appellation bordelais Pessac-Léognan (Chateau de Rouillac) En tout, au château de Rouillac nous avons deux pulvérisateurs, tous les deux à jet porté, un équipé de buses antidérive et l’autre confiné.

Ces équipements sont très bien pour protéger la vigne et les voisins qui entourent la propriété. 39 foyers sont situés à proximité immédiate.

 

Un super voisinage !

Depuis plusieurs années, nous les prévenons en amont de chaque traitement phyto. Avec leurs accords j’ai créé un groupe Whats’App.

Lorsqu’au château de Rouillac il a été pris la décision de s’engager vers le bio, nous avons organisé deux réunions avec les voisins. Ils étaient tous présents. Nous leur avons exposé le projet bio et ce que cela allait impliquer pour eux. Les passages de pulvérisateurs seraient plus nombreux. Tous les 12 mm de pluie cumulés, si la pression mildiou le justifie – ce qui est malheureusement trop souvent le cas avec le climat océanique de la façade atlantique – il faut repasser avec du cuivre. De petites doses mais souvent.

Une des voisines du groupe nous a interpellé sur la toxicité du cuivre. Nous avons expliqué la quantité que nous apportions ; 200g/ha cela représente 2 gramme de cuivre métal appliqué sur 100m². Nous avons constaté que cette dernière unité de mesure est plus parlante pour les personnes qui ne sont pas du monde agricole. On échange beaucoup. On a vraiment la chance d’avoir de supers voisins qui nous encouragent dans notre quotidien.

 

 

Traction animale
Vivement que Fleur ait fini sa formation !

Le percheron Titan devrait bientôt être rejoint par Fleur. Ce deuxième cheval est en formation pour apprendre le travail de la vigne. Les deux bêtes auront à assurer le désherbage de 14 ha de vignes étroites. Comme Titan, Fleur sera logée dans les écuries du Château de Rouillac.
Depuis peu, la meneuse qui intervenait en prestation au château a été recrutée.
Pour Jean-Christophe Barron, le directeur technique du Château de Rouillac :
« Il est plus sécurisant d’avoir deux chevaux. Cette année Titan s’est fait mal à la patte en cours de saison. Il a fallu utiliser les enjambeurs pour le remplacer. Avec les traitements a assuré en même temps, les chauffeurs n’ont pas chômé ! »
Convaincu de l’intérêt du cheval dans les vignes étroites, Jean-Christophe Barron est conscient des limites actuelles de la méthode :
« Nous avons encore beaucoup de marge de progrès sur les outils. Avec le ferronnier, on réfléchit à des outils moins lourds pour le cheval, pratiques à atteler pour la meneuse et bien sûr efficaces. On progresse… »

 

16/07/2021 - 09:03

La deuxième vague d’aides à l'investissement est ouverte

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Dans le cadre du plan de Relance, FranceAgriMer met en place un nouveau programme d’aide aux investissements pour lutter contre gel, la grêle et la sécheresse.

Il permet de subventionner :

  • Pour le gel : les dispositifs d’alerte indiquant quand démarrer les système antigel sur la base de la température humide, les capteurs d’humectation foliaire, le matériel d’aspersion et de micro-aspersion, les tours à vent fixe ou mobile, les fils de palissage chauffants, les frostbusters…
  • Pour la grêle, les filets paragrêles sont éligibles.
  • Pour la sécheresse : les sondes pour piloter l’irrigation, le matériel d’irrigation goutte-à-goutte, les systèmes d’automatisation des apports d’eau…

Le montant minimal des dépenses présentées dans la demande d’aide est fixé à 2 000 € HT et le plafond de dépenses éligibles est fixé par demande à 150 000 € HT. Le taux d’aide est de 30 % pour les équipements contre le gel et la grêle et 40 % pour ceux contre la sécheresse. Un seul devis par matériel est nécessaire pour l’instruction de la demande d’aide.

Le dispositif est ouvert depuis mi-juillet et jusqu'au 31 décembre 2022 et dans la limite des crédits disponibles. Les demandes sont à faire en ligne sur le site Internet de FranceAgriMer.

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Lutte contre les aléas climatiques

La deuxième vague d’aides à l'investissement est ouverte

19/07/2021 - 10:00

Boisselet lance le pack Agromy pour gérer l’enherbement entre les rangs

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Sol

Boisselet lance le pack Agromy pour gérer l’enherbement entre les rangs

Photo : Boisselet

Cette saison, l’entreprise Boisselet lance le pack Agromy. Cet outil traîné est un équipement dédié à la gestion des enherbements naturels ou semés. Il se compose de deux séries de disques ondulés adaptés à un travail dans des vignes en 0,9, à 1,4 mètre.

Le pack Agromy a été initialement pensé pour gérer des enherbements naturels ou semés à majorité de graminées. À chaque passage, les disques génèrent un léger mouvement de sol qui perturbe la vigueur des couverts.

L’outil peut s’associer avec des interceps à lames plates Cutmatic de Boisselet. Grâce à un vérin hydraulique, il est possible de...

20/08/2021 - 11:00

Exxact Robotics travaille sur un robot enjambeur

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Vigne

Exxact Robotics travaille sur un robot enjambeur

L’équipe d’Exxact Robotics, dirigée par Colin Chaballier, conçoit un robot viticole. Exxact Robotics n’est pas une start-up mais une filiale du groupe Exel Industries. Photo : EXEL

Cet article de Viti Leaders de juillet-août 2021 vous est proposé gratuitement et dans son intégralité. Bonne lecture ! Pour vous abonner, RV sur notre e-kiosque.

Discrètement depuis deux ans, l’entreprise champenoise Exel Industries a lancé des projets de recherche et développement en robotique. L’un d’entre eux concerne en premier lieu les viticulteurs. Un prototype de robot enjambeur pour vignes étroites est en cours d’élaboration. Les premiers essais dans les vignes se déroulent cet été dans les parcelles de vignerons partenaires, et plusieurs machines sont mises à l’épreuve à l’abri des regards curieux.

Connu des viticulteurs par les marques Berthoud et Tecnoma, le groupe industriel Exel Industries a créé une filiale dédiée à la robotique et aux technologies de l’agriculture de précision : Exxact Robotics. C’est dans cette division de 20 personnes qu’est pensé le futur robot viticole du groupe. Colin Chaballier, directeur de la filiale, détaille la feuille de route du projet. « Nous raisonnons par briques technologiques. Certaines briques sont totalement maîtrisées en interne. C’est le cas de la pulvérisation qui sera embarquée par le robot. Pour d’autres, Exxact Robotics est en association avec des industriels experts dans leur domaine comme la société canadienne JCA Technologies pour ce qui concerne les calculateurs électroniques. Nous voulons aller vite sur les briques où la technologie est maîtrisée et mature, et être en rupture réfléchie sur les attentes fortes des vignerons comme le tassement du sol. Le gabarit et la masse du robot sont donc au cœur de nos réflexions. »

Aucun planning de présentation au public n’est pour le moment envisagé. « On ressent une émulation autour de la robotique, constate Colin Chaballier. Les vignerons commencent à se projeter avec un parc matériel hybride associant robot et tracteur. Exxact Robotics et Tecnoma seront capables de répondre aux attentes sur ces deux segments de marché. »

Article paru dans Viti Leaders n°462 de juillet-août 2021

23/08/2021 - 15:53

La tour DS-Eole de Climakiwi face au gel

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Équipement

La tour DS-Eole de Climakiwi face au gel

La goulotte en fibre de verre, entourant les hélices,  limite les nuisances sonores, d’après le constructeur. Photo : Climakiwi

En créant un vortex vertical pour ramener l’air chaud des couches supérieures, les nouvelles tours DS Eole de la société deux-sévrienne Climakiwi protègent les vignes et vergers du gel printanier. Les bons résultats de 2021 suscitent l’engouement des commandes.

Après les onze premières éoliennes mobiles DS Eole mises en fonctionnement en 2021 à Saint-Émilion et Saumur-Champigny, ce sont 80 machines qui ont été commandées pour 2022, et 150 pour 2023 ! Et toutes conçues à Nueil-les-Aubiers, dans les Deux-Sèvres. Denis Peridy, gérant de l’entreprise Climakiwi, spécialiste de la détection des...

24/08/2021 - 16:20

L’autoguidage en option avec Trimble sur les tracteurs électriques Alpo

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Sabi Agri

L’autoguidage en option avec Trimble sur les tracteurs électriques Alpo

Photo : S.Favre/Media et Agriculture

Les tracteurs électriques Sabi Agri sont en tournée dans tous les vignobles de France cette saison. L’entreprise présente ses modèles interlignes et enjambeurs. Les batteries confèrent une autonomie maximale de travail de huit heures. Le toit des engins équipé de panneaux solaires permet d’augmenter la durée d’autonomie jusqu’à 15 %. 

Les tracteurs électriques de la gamme Alpo sont dotés d’une centrale hydraulique de série. Attelés avec des outils à fonctionnement hydraulique, l’autonomie annoncée est de six heures.

Si les parcelles à travailler sont à plus de 10 km d’un lieu de recharge,...

26/08/2021 - 11:25

Optima Concept propose la pulvérisation par pression régulée intelligente

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Viticulture de précision

Optima Concept propose la pulvérisation par pression régulée intelligente

Optima Concept, PME spécialisée en électronique embarquée pour la pulvérisation de précision agricole et viticole, vient de développer une nouvelle fonctionnalité intitulée SRP, pour Smart Regulated Pressure (pression régulée intelligente), agissant sur la qualité de pulvérisation au niveau de la buse. L’entreprise intègre cette option à son boîtier viticole : le Xenius Viti.

L’option SRP utilise le principe de la PWM (Pulse Width Modulation) ce qui signifie : modulation de la largeur d’impulsion. Ce projet désormais abouti et disponible à la vente permet de maintenir une pression optimale...

01/09/2021 - 14:15

Prysmian Group se diversifie dans les câbles chauffants antigel

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Prysmian Group est un acteur majeur dans l’industrie des câbles et des systèmes pour l’énergie et les télécommunications.
En France, le groupe Prysmian emploie environ 2 900 personnes dans 10 usines. Depuis septembre 2020,Prysmian Group commercialise Proteplan®, « une solution de câbles chauffants antigel à la gaine résistante aux intempéries, aux UV et aux traitements chimiques».

Cable chauffant anti-gel de Prysmian Group
Fixé tout au long du fil de palissage, le câble est relié grâce à un système de connectique de raccordement à une armoire étanche de distribution.

Le vigneron n’a plus qu’à déclencher le système lorsque les températures chutent, ce qui maintiendra au contact des baguettes, une élévation de température homogène.

Dernièrement, Prysmian a fourni plus de 55 km de câbles basse tension 500 V Proteplan pour le vignoble chablisien. Les câbles sont 100 % français, fabriqués dans l’Yonne (89) sur le site de production Prysmian Group de Paron.

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Gel de la vigne

Prysmian Group se diversifie dans les câbles chauffants antigel

06/09/2021 - 13:48

Agreenculture peaufine son robot autonome thermique

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Tracteur viticole

Agreenculture peaufine son robot autonome thermique

Cet article de Viti Leaders de septembre 2021 vous est proposé gratuitement et dans son intégralité. Bonne lecture ! Pour vous abonner, RV sur notre e-kiosque.

La société toulousaine Agreenculture, spécialiste du positionnement et du guidage par satellite, développe un robot autonome interligne viticole.
Céol, à la différence des autres robots proposés aux viticulteurs, fonctionne avec un moteur thermique. « Ce choix technologique nous permet de proposer un robot compact au prix d’un tracteur interligne moyen de gamme, indique Jérôme Asmar, responsable du développement agronomique de l’entreprise. Céol est en test depuis trois ans. Il est en cours de certification et devrait être commercialisé fin 2022. »


Des vignerons ont pu le voir à l’œuvre dans une version de présérie. C’est le cas dans le Val de Loire, où le distributeur ligérien LVVD l’a expérimenté chez trois viticulteurs clients. Six à sept passages ont été réalisés au cours du printemps et de l’été 2021. Différents outils d’entretien du sol ont été attelés au robot interligne comme « des lames interceps, des doigts Kress, un broyeur, précise Nathan Sénéchau, spécialiste robotique chez LVVD. Nous sommes aussi passés en combiné avec les lames associées à des dents dans l’interrang ».

La polyvalence dans le choix des outils

Le robot peut traîner des outils mécaniques, électriques mais aussi des équipements à entraînement hydraulique. Le moteur thermique au GNR fait tourner un groupe électrogène qui fournit l’électricité nécessaire au fonctionnement de la centrale hydraulique dotée d’un système 3 points. « Le fait de pouvoir utiliser des outils hydrauliques est un des atouts différenciants du robot Céol d’Agreenculture, estime Nathan Sénéchau. Chez LVVD, nous avons aussi été convaincus par le poids et le gabarit du robot. Avec 170 cm de longueur, 110 cm de largeur et 750 kg réservoir plein, il est facilement transportable. Les chenilles lui permettent en plus de circuler sur des sols mal ressuyés et sans trop les tasser. »


Dans la campagne de tests menée par LVVD, l’autonomie constatée est de dix à quatorze heures et la consommation de GNR est de 1 à 4 l/ha. « Soit beaucoup moins qu’avec un tracteur thermique, compare Nathan Sénéchau. Le robot Céol nous semble être une bonne réponse pour gérer le désherbage du vignoble sans herbicides. Une seconde année de tests est prévue. Agreenculture va développer une centrale hydraulique plus puissante, ce qui permettra d’utiliser des outils rotatifs. Nous espérons ensuite pouvoir vendre des robots dès 2023. »


Le robot Céol existera aussi en version vigne étroite avec une largeur de 75 cm.

Article paru dans Viti Leaders n°463 de septembre 2021

13/09/2021 - 14:57

Le salon Tech&Bio a fait le plein, quelle suite?

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18 000 visiteurs ont franchi les portes de la 8ème édition de Tech&Bio entre le 21 et le 23 septembre 2021. Avec une trentaine d’exposants supplémentaires par rapport à 2019 et toujours plus de conférences et d’ateliers, Tech&Bio continue sa progression et maintient sa place de salon agricole incontournable.

Credit Photo : Caroline Even - Pixel Image Le passage sur trois jours au lieu de deux a été plébiscité par les exposants comme par les visiteurs.

La suite?

L’année 2022 s’annonce avec 6 Rendez-vous Tech&Bio en région. 

Notez dès maintenant les dates dans vos agendas :

  • 24 mai 2022 : RDV T&B Grandes cultures et légumes dans le Centre-Val-de-Loire
  • 17 juin 2022 : RDV T&B Grandes cultures en Île-de-France
  • 22 juin 2022 : RDV T&B Arboriculture en Occitanie
  • 29 et 30 juin 2022 : RDV T&B Elevage en Normandie
  • 18, 19 et 20 octobre : RDV T&B Cultures méditerranéennes en PACA
  • Octobre 2022 : RDV T&B Maraîchage en Nouvelle-Calédonie

Prochainement sur www.tech-n-bio.com : Les supports des conférences, des ateliers techniques et des Talents Tech&bio.

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Agriculture

Le salon Tech&Bio a fait le plein, quelle suite?

29/09/2021 - 12:24

Découvrez les 31 produits ou services nominés au Sitevi Innovation Award

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Découvrez les 31 produits ou services nominés au Sitevi Innovation Award

Les entreprises nominées pour le palmarès de l’innovation du Sitevi 2021 sont connues !

A noter que pour cette édition, le jury des SITEVI Innovation Awards fonctionne dorénavant différemment :  le processus de sélection des dossiers comporte maintenant une étape intermédiaire, la sélection des nominés. Cette étape intermédiaire permet de mettre en lumière plus d’innovations et plus de diversité. Le jury opérera ensuite un tri plus sélectif pour l’attribution des traditionnelles médailles d’Or, Argent et Bronze ; palmarès qui sera dévoilé durant le prochain SITEVI.

Parmis les 57 dossiers présentés, 31 produits ou services sont nominés, à segmenter en 3 tendances principales :

  1. La première concerne encore cette année le Numérique et ses applications. Si cette tendance est importante sans être dominante en termes de nombre de dossiers sélectionnés, c’est que le Numérique est de plus en plus au cœur du fonctionnement des machines.
  2. La deuxième tendance porte sur l’optimisation des opérations culturales (en viticulture, arboriculture…) et des process (en œnologie notamment). Dans cette tendance, la réduction de l’usage des produits phytos tient encore une place importante cette année.
  3. La dernière tendance porte sur le besoin de différentiation commerciale, d’innovation produit, et d’éco-conception des produits et/ou la réduction des impacts environnementaux.

Les 31 nominés au Innovation Award du Sitevi 2021

Retrouvez toutes ces innovations en détail dans le prochain numéro du magazine Viti !

29/09/2021 - 16:26

Pellenc et Agreenculture concrétisent leur rapprochement stratégique

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Dans un communiqué, les entreprises Pellenc et Agreenculture signalent renforcer leur collaboration. Pellenc, spécialiste mondial des équipements pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture et l’outillage électroportatif, signe un accord de partenariat renforcé et de prise de participation avec la start-up toulousaine Agreenculture, spécialiste français des technologies de positionnement et des solutions robotiques pour le monde agricole.

Gamme de robots

Ce rapprochement s’inscrit dans la stratégie de développement du groupe Pellenc dans la robotique et les engins autonomes, et concrétise le souhait d’Agreenculture de conclure un partenariat structurant pour l’industrialisation et la distribution de ses robots dans la viticulture et l’arboriculture, en France comme à l’International. Cette collaboration va donc leur permettre d’accélérer la mise au point et la commercialisation d’une gamme de robots, et ainsi répondre à la demande grandissante du marché viticole et arboricole.

Plateforme de services

Le partenariat vise aussi à développer une plateforme de services et une suite logicielle associée, permettant entre autres de télésurveiller les robots qui seront déployés, pour offrir aux clients la totalité des services nécessaires à l’utilisation intensive d’engins autonomes : confort dans la mise en exploitation, services de proximité grâce au réseau de distribution Pellenc, services à distance opérés par la plateforme Agreenculture/Pellenc. A terme, la plateforme digitale Pellenc Connect, lancée cette année, servira d’interface unique aux clients, pour leurs machines traditionnelles comme pour leurs robots.

 

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Robotique

Pellenc et Agreenculture concrétisent leur rapprochement stratégique

07/10/2021 - 18:48

Il a auto-construit un semoir vigne adapté aux engrais verts en mélange

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Domaine des schistes, Pyrénées Orientales

Il a auto-construit un semoir vigne adapté aux engrais verts en mélange

Cet article de Viti Leaders d'octobre 2021 vous est proposé gratuitement et dans son intégralité. Bonne lecture ! Pour vous abonner, RV sur notre e-kiosque.

Pour maximiser la biomasse produite par ses engrais verts, Mickaël Sire, vigneron dans les Pyrénées-Orientales, mise notamment sur le surdosage, sur les amendements et sur un semoir autoconstruit adapté à son mélange de semences.

Dans les vignes du Domaine des Schistesà Estagel (66) au pied des Pyrénées, les engrais verts ne font pas de vieilles nervures ! Dès le mois de mars, si le début du printemps s’annonce sec, tous les couverts sont détruits. Les bois de taille et l’enherbement temporaire présents dans tous les rangs sont broyés simultanément.
« Ici, il pleut en moyenne 400 mm/an. Dès le début du printemps, le sol peut être asséché par un couvert bien développé. La vigne se retrouve en stress hydrique, concurrencée par les engrais verts. Les suivis réalisés au sein du GIEE Les couvreurs de vigne, auquel j’appartiens, l’ont montré. Notre expérience depuis dix ans l’a confirmé. Il faut détruire tôt pour bloquer l’évaporation du couvert végétal. Rouler le couvert plus tard dans la saison n’est pas une technique de destruction adaptée à nos objectifs. Avec le rouleau, les plantes pincées jeunes perdent en vigueur, mais continuent de se développer. Le système racinaire puise encore de l’eau ; trop pour les réserves présentes dans nos sols. En 2016, nous en avons fait les frais. Durant cette année particulièrement sèche, les parcelles avec des engrais verts roulés tardivement nous ont fait perdre 50 % de rendement. Quand on sait que notre rendement moyen est de 30 hl/ha, il n’est pas surprenant que nous ayons changé notre fusil d’épaule dès l’année suivante. »

Semer tôt, dès le mois d’août

Mickaël Sire a arrêté ses essais de non-travail du sol et de roulage, mis en place pendant trois ans sur une partie de son domaine de 45 ha. Le vigneron a alors opté pour un travail superficiel du sol et pour une destruction précoce par broyage.« Cet itinéraire se révèle plus adapté en printemps secs. Nous sommes satisfaits de la vigueur de nos vignes. On réalise 3 à 4 binages entre la destruction des engrais verts de l’année n et le semis des couverts de l’année n+1. Le semis se fait sur un sol propre et bien émotté. Au début, nous semions tous les engrais verts. Mais ce positionnement pratique dans l’organisation du travail n’est pas l’optimum agronomique. Il fait sortir plus de ray-grass, et la biomasse produite est moins importante qu’avec des semis plus précoces. Désormais, les semis débutent vers le 15 août. Les graines sont semées dans le sec et lèvent avec les premières pluies de septembre. Sur ce créneau, le risque est qu’il pleuve sur le semis, puis qu’il fasse sec pendant plusieurs semaines. Les semis se poursuivent ensuite après la récolte manuelle des blancs et avant celle des rouges. Dans ce cas, ce sont les épisodes pluvieux méditerranéens qui sont à craindre. Ces orages violents emportent la terre fine et les graines avant qu’elles n’aient eu le temps de germer. Chaque fenêtre a ses avantages et ses inconvénients, convient Mickaël Sire. Les aléas climatiques, qui limitent la production de biomasse des engrais verts, sont nombreux. Ce sont des paramètres que l’on ne maîtrise pas. » Sur les autres paramètres, le vigneron met toutes les chances de son côté.

Un recours au surdosage

Il maintient tout d’abord une fertilisation régulière des sols. Tous les deux ou trois ans, de la matière organique locale est appliquée sous forme de fumier ou de compost de champignonnière, représentant « 15 à 20 t/ha », estime le vigneron.
Sur les 20 ha du domaine sur lesquels des engrais verts sont mis en place, des mélanges multiespèces sont semés. « La féverole est la base du mélange, mais j’ai tendance à réduire sa proportion. Elle est régulièrement attaquée par de la rouille, ce qui réduit sa biomasse. Je compense par d’autres espèces à cycle végétatif court. »
Mickaël Sire pratique aussi un surdosage sur ses mélanges d’engrais verts. « Par rapport aux références, je rajoute 30 % de graines en plus, indique-t-il. Nous semons tous les rangs, sur des bandes de 165 cm, quand l’espace interrang est de 2,5 ou 3 mètres. Cela nous amène à une dose de semis de 150 kg/ha de vigne. Pour mes 20 ha de vignes enherbées, j’ai besoin de 3 t de semences. Avec le GIEE, nous faisons des commandes groupées auprès du collectif Graines équitables», une coopérative audoise réunissant une quarantaine d’agriculteurs bio produisant des mélanges pour les engrais verts viticoles. « Avec un prix de semence à 500 €/t, le surdosage ne représente pas un investissement majeur. J’achète pour 1 500 € de semences bio par an. Sans surdosage, la facture serait de l’ordre de 1 100 €. »

Un semoir adapté au semis de couverts en mélange

Un moteur d’essuie-glace entraîne la distribution à ergots de la trémie. Pour régler le débit, un potentiomètre va être ajouté. Le semoir autoconstruit est aussi régulièrement amélioré pour limiter les pertes à la levée. Un semoir à dents est bien adapté au semis de grosses graines de type féverole. Un semoir vibro-répartiteur est intéressant pour les petites graines n’ayant pas besoin d’être enterrées profondément. Or, les mélanges sont souvent mixtes. L’idéal serait donc que les semoirs le soient aussi ; une orientation qu’il a prise.
Le semoir du domaine est en effet équipé de deux trémies, une pour les petites graines du mélange, comme les crucifères et les lentilles, et une autre pour les autres semences (féverole, vesce de Narbonne, gesse, avoine, seigle forestier). « Cette trémie alimente 7 descentes associées à des dents. L’autre, une Delimbe, est reliée à six tuyaux flexibles. Depuis cette année, nous avons ajouté au cadre de vieilles roues en fer indépendantes les unes des autres. Positionnées dans l’axe des flexibles, elles rappuient le sol sur les petites graines posées à la volée. On espère ainsi améliorer leur germination. Pour la prochaine campagne, nous travaillerons sur le réglage du débit du semoir.»

Des résultats mesurés

Grâce au GIEE auquel il appartient, des mesures sont prises sur les couverts de Mickaël Sire. « Au maximum, la production de biomasse a été de 8 tonnes de matière sèche par hectare. En parallèle, nous faisons des analyses de sols régulières. Les taux de matières organiques remontent. La comparaison des rendements entre les parcelles avec couverts et celles sans ne montre pas encore de différences imputables à la technique. Et plus empiriquement, on constate une amélioration de la structure du sol. Ce dernier est plus simple à travailler et nous n’avons plus de croûte de battance en surface. Enfin, les pluies n’emportent plus la terre fine en bas des coteaux. Nous avons encore des marges de progrès, mais je peux dire aujourd’hui que les engrais verts remplissent toutes les missions que nous attendions d’eux », conclut Mickaël Sire.

Nicolas Dubreuil, Civam bio 66 : « On surveille la concurrence hydrique »
« Les suivis réalisés au sein du GIEE Les couvreurs de vigne nous ont clairement montré que le risque de concurrence hydrique est réel dans nos conditions pédoclimatiques méditerranéennes. Tout se joue souvent dans le courant du mois de mars, où, en l’espace de quinze jours, on peut vider le réservoir hydrique du sol avec un couvert à forte biomasse.
Deux stratégies sont alors possibles : soit miser sur un couvert à faible biomasse avec un objectif de portance au printemps (auquel cas on peut repousser la destruction), soit viser un couvert de type bio-max en favorisant au maximum le gain de biomasse à l’automne, plutôt qu’au printemps.
Pour la seconde stratégie, l’expérience nous montre qu’il est tout à fait possible d’avoir de jolies biomasses fin février sur les parcelles en optimisant la technique de semis et la composition du mélange : 3 t de matière sèche pour les années les plus sèches, et jusqu’à 8 t1 pour les meilleures années. »
(1) La biomasse est toujours exprimée en plein à ramener à la surface réellement couverte.

Article paru dans Viti Leaders n°464 d'octobre 2021

11/10/2021 - 09:09

SITEVI 2021, révélateur de solutions et d’innovations

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Salon

SITEVI 2021, révélateur de solutions et d’innovations

La 30ème édition du SITEVI, salon international des équipements et savoir-faire pour les productions viti-vinicoles, oléicoles, arboricoles et maraîchères, se tiendra du 30 novembre au 2 décembre 2021 au Parc des Expositions de Montpellier.

Révéler et accélérer la diffusion de l’innovation fait partie intégrante de l’ADN du SITEVI. Ainsi, durant trois jours, plus de 950 entreprises françaises et internationales présenteront leurs nouveautés. Pour mettre en lumière ce dynamisme, le processus de sélection des SITEVI Innovation Awards évolue.

Pour cette édition 2021, le palmarès des innovations les plus remarquables du secteur sera révélé le 30 novembre, lors de la soirée du salon.

Durant les 3 jours du salon les visiteurs pourront découvrir les 31 innovations nominées, directement sur les stands des exposants. Toutes s’inscrivent dans 3 grandes tendances de filières :

  • Le numérique et ses applications ;
  • L’optimisation des opérations culturales et des process ;
  • L’innovation produit, la différenciation commerciale et l’éco-conception.

Une expérience unique

Rendez-vous incontournable des professionnels en quête de solutions, le SITEVI identifie comme à son habitude les préoccupations principales des visiteurs. Protection contre les aléas climatiques, protection des rendements, adaptation au changement climatique, recrutement, mécanisation et robotisation… Toutes ces thématiques seront au centre d’un programme de conférences et d’ateliers riches de 50 événements.

15 masterclasses de dégustation seront proposées. Vins issus de variétés résistantes, vins sans sulfites, vins désalcoolisés, vins de cépages étrangers tolérants à la sécheresse seront à découvrir.

Résolument tourné vers l’avenir, le SITEVI propose aussi aux visiteurs de découvrir les starts-up les plus prometteuses des filières viti-vinicoles, oléicoles, arboricoles et maraîchères sur son Village Start-up

Un espace Job Dating, ouvert aux demandeurs d’emploi, aux jeunes diplômés et aux salariés à la recherche d’une évolution de carrière, permettra de découvrir les opportunités professionnelles des 3 secteurs du SITEVI.

En cette période de reprise, le SITEVI s’inscrit, plus que jamais, comme un rendez-vous attendu et indispensable !

DEMANDEZ VOTRE BADGE GRATUIT sur sitevi.com avec le code PUBLIVITI

13/10/2021 - 16:47

« Je change l’ensemble de ma flotte de tracteurs tous les trois ans »

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Pierre Bories, Château des Ollieux Romanis (11)

« Je change l’ensemble de ma flotte de tracteurs tous les trois ans »

C’est une vente qui ne passe pas inaperçue : 8 tracteurs haut de gamme d’un coup ! Cet achat, c’est le Château des Ollieux Romanis qui vient de le réaliser, en renouvelant ses 7 tracteurs New Holland par 8 Same Frutteto CVT. Nous étions présents à la remise des clés, le 17 juin dernier, pour recueillir le témoignage de Pierre Bories, dirigeant de ce domaine de 160 ha en bio, dans les Corbières.

Changer l’ensemble de sa flotte de tracteurs, ce n’est pas une nouveauté pour Pierre Bories. Ce dirigeant dynamique renouvelle ses tracteurs de cette façon, depuis le début des années 2000. «...

20/10/2021 - 09:00
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